Israël lie le dossier syrien au nucléaire iranien

Le Secrétaire d’Etat américain s’est déplacé personnellement dimanche à Jérusalem pour expliquer à Benyamin Netanyahou que le compromis sur la Syrie était la meilleure chose qui pouvait arriver à la région. Depuis le début de la crise, John Kerry a assuré à plusieurs reprises qu’il tenait le chef du gouvernement israélien  régulièrement informé de l’évolution des événements. Mais cette façon de jouer la transparence avec son principal allié au Proche-Orient ne signifie pas qu’Israël a été partie prenante au processus de décision des Etats-Unis. Et à Jérusalem, on préfère attendre et voir, et surtout ne pas réagir trop hâtivement.    Première promesse du compromis russo-américain : la levée de la menace stratégique de l’arsenal chimique syrien contre Israël. Si l’accord est appliqué, Israël n’aura plus à craindre une attaque non conventionnelle sur sa frontière nord. Un tel résultat serait évidemment une excellente nouvelle. Seulement voilà : comment être sûr que l’accord sera appliqué intégralement ? La formule mise au point par Moscou et Washington n’est pas des plus claires en ce qui concerne les mesures contraign ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page