Israël/Hamas : Les nouveaux conflits du Moyen-Orient

Le conflit israélo-arabe depuis ses débuts s’est transformé avec le temps pour devenir un conflit entre l’islamisme et le monde libre. Si, dans le passé, les ennemis majeurs d’Israël étaient des pays arabes comme l’Egypte de Nasser, ou de Sadate à Kippour 1973, la Syrie de Hafez El Assad, l’Irak de Saddam Hussein ou la Libye de Kadhafi, depuis maintenant une quinzaine d’années, avec un processus qui s’accélère, les entités étatiques face à Israël ont été et continuent d’être remplacées par des groupes terroristes, des armées terroristes telles que le Hamas à Gaza ou le Hezbollah au Liban et maintenant l’Etat islamique qui règne sur une grande partie de l’Irak et de la Syrie.Le changement fondamental d’identité de l’ennemi rend de plus en plus compliquée la gestion de crise sécuritaire entre l’Etat d’Israël et ces ennemis qui aiment se fondre dans les populations civiles et ne pas apparaître en uniformes ou en tant que forces armées.Cela complique du début à la fin l’idée de victoire claire et décisive pour des Etats comme Israël, qui eux combattent avec une armée régulière des types d’ennemis qui préfèrent s’appeler mouvements de résistance, d’opposition, parti de Dieu ou Etat islamique.   Il y a dans toutes les démocraties qui se battent pour leur liberté et leur sécurité des responsables qui réfléchissent à non pas seulement comment se commence ce conflit mais surtout comment il se termine.Lorsqu’un Etat comme la France, par exemple au Mali, ou les USA en Irak, ou Israël face au Hamas, entament les hostilités, même si c’est une action défensive et non offensive au départ, il faut réfléchir non pas au début du conflit mais comment se conclura l’affrontement pour déterminer quels seront les acquis et les bénéfices politiques qu’en tirera l’Etat.   Pour être plus clair, aucune guerre ne se mène pour faire la guerre. La guerre ou l’action militaire étant la  continuation de la politique par des voies violentes pour obtenir en fin de compte des acquis politiques.   Or, nous voyons de plus en plus se développer de nouveaux types de conflits qui deviennent le conflit type, surtout au Moyen-Orient quand des Etats souverains locaux, ceux de la région ou lointains, engagent des forces et des moyens militaires non pas contre des Etats en tant que tels mais contre des forces militaires organisées en tant que milices, groupes armés non étatiques, tous assujettis à un chef de guerre, en anglais « war lord » tout puissant, ré ...

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