Israël frappe Damas pour mettre en garde un Assad revigoré

Au cours de l’été, le commandant en chef de l’armée de l’air israélienne, le major-général Amir Eshel révélait au quotidien Haaretz que pas moins de cent opérations avaient été menées par Tsahal en Syrie depuis 2012. Toutes les frappes ne se valent pas pourtant. Dans la confusion de la mise en bière du « califat » islamique en Syrie, l’épisode du 16 octobre marque une date importante.Lundi, premières heures du jour. Un tir de missile syrien vise plusieurs avions israéliens opérant des vols de reconnaissance au-dessus du Liban. Engagée par la batterie de défense antiaérienne syrienne, installée à cinquante kilomètres de Damas, la menace est « neutralisée », selon le compte-rendu d’un porte-parole de Tsahal. Le modèle SA-5, utilisé par les forces de la famille Assad depuis 1983 et de ce fait technologiquement relativement archaïque, est bien connu des pilotes israéliens. Deux heures plus tard, ordre est donné à des avions F-16 de bombarder la batterie syrienne. Le radar de contrôle de tir du système est détruit par quatre missiles israéliens. Le message, fort mais limité, vaut avertissement : Israël n’acceptera pas que soit remise en cause sa suprématie aérienne au Proche-Orient, l’une des pierres angulaires de sa doctrine militaire. La frappe syrienne de lundi ciblait en ...

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