Israël fait-il face à une troisième Intifada ?

Comme il y a quatorze ans, les négociations de paix sont au point mort et la rhétorique palestinienne a ressorti tous ses poncifs anti-israéliens. Déjà au début de l'an 2000, dans les mosquées du Mont du Temple on se préparait à tenir un siège. Sauf que depuis, l'emprise de l'Autorité Palestinienne a sérieusement reculé, pour faire place à une agitation islamiste encouragée de l'extérieur par le chef de l'Autonomie et par le Hamas. Le bouillonnement extrémiste qui surgit des quartiers arabes de Jérusalem met en lumière une situation nouvelle. Celle d'une population arabe qui se considère hors de l'administration israélienne, mais aussi laissée pour compte par l'entité palestinienne. Plus besoin d'un message politique sur l'Etat palestinien ; il suffit d'évoquer la menace juive sur Al Aqsa pour enflammer les jeunes Arabes, qui vont jeter des pierres et des bouteilles incendiaires ou tirer des fusées de feux d'artifice sur leurs voisins juifs ou sur les policiers. Ce n'est plus de la motivation idéologique, c'est de la haine à l'état pur. Celle qui conduit aussi un père de famille et militant du Hamas à prendre sa voiture pour foncer sur des Juifs à une station de tramway. Du côté des Arabes israéliens, le contexte est un peu différent. Dans les localités de Galilée ou du Néguev, les jeunes Arabes sont aussi exposés à la propagande qui circule sur les réseaux sociaux et qui mixe les revendications palestiniennes, la fascination de Daesh et l'embrigadement islamiste. Si la tension montait depuis le début des émeutes à Jérusalem, elle n'avait pourtant pas donné lieu à des manifestations de violence, jusqu'à la mort d'un habitant de Kfar Cana, abattu le 8 novembre par la police. Empêcher la spirale de s'autoalimenter Les émeutes qui ont suivi la bavure policière de Kfar Cana o ...

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