Israël face à la nouvelle donne syrienne

L’avenir de la Syrie et son corolaire, l’expansion iranienne en Méditerranée, font figure aujourd’hui de priorité stratégique de l’Etat d’Israël, coiffant même peut-être l’épineuse question du programme nucléaire de Téhéran. Dernier signe de cette évolution, le projet du ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, de solliciter une rallonge budgétaire de 4,8 milliards de shekels (1,16 milliard d’euros) sur trois ans. « La région a connu des infléchissements spectaculaires qui nous ont conduits à réclamer un budget additionnel », a affirmé M. Lieberman, confronté à l’opposition du ministre des Finances, Moshé Kahlon (Koulanou), indisposé à remettre en cause le compromis signé aux forceps en 2015. L’accord avait assuré à l’armée la mise en place d’un plan quinquennal (« Guideon ») en échange d’un gel des dépenses supplémentaires. Mais c’était sans compter sur les « nouvelles menaces ».Comme semble désuète la « prophétie » de l’ancien ministre Ehoud Barak annonçant, en décembre 2011, que « la famille Assad […] disparaîtra en l’espace de quelques semaines ». Au prix de plusieurs centaines de milliers de morts et de disparus, Bachar El Assad contrôle toujours Damas,Certes les capacités de nuisance à l’égard de son voisin israélien demeurent limitées, selon l’historien militaire Pierre Razoux.« Il faudra plusieurs années avant que l’armée syrienne ne redevienne une menace militaire potentielle pour Israël. Le pouvoir syrien est fragilisé et épuisé », analyse pour Actualité juive le chercheur dont l’étude ...

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