Israël et la banalité de la terreur

« Tentative d'attaque au couteau à l'entrée de Kyriat Arba. Une Palestinienne a tenté de poignarder un Israélien. Un soldat a tiré sur la terroriste et l'a touchée. Pas de blessé côté israélien ». Dimanche après-midi sur la radio publique israélienne, l'information a donné lieu à un flash spécial, puis à un rappel dans le bulletin de l'heure suivante. En fin de journée, ce n'était plus qu'un événement noyé dans le reste de l'actualité. Si le bilan avait été différent, si l'attaque avait eu lieu dans une ville du centre du pays, le traitement aurait été plus important, mais il n'aurait certainement pas consacré l'essentiel de la couverture médiatique du jour.   La décrue s'est faite insensiblement. Le pays ne s'arrête plus, ou en tout cas plus aussi longtemps. Chacun absorbe l'information en fonction de sa situation. Le site de l'attentat, la cible visée sont les premiers éléments déterminants. Judée-Samarie, Tel-Aviv ou Jérusalem. Ceux qui n'y habitent pas ou n'y ont pas de proches décrochent. Vient ensuite le résultat de l'attaque et la présence de blessés. Selon la gravité, on attend d'en savoir plus. L'inquiétude dépend aussi des ...

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