Israël : Elections sans passion

Les Israéliens n'ont pas l'habitude des scrutins à deux tours. C'est peut-être pour cela qu'ils n'ont pas réussi à se passionner pour ce second appel aux urnes en l'espace de six mois, pour renouveler un Parlement qu'ils venaient à peine d'élire. C'est la première fois dans l'histoire du pays, que le candidat désigné ayant échoué à former le gouvernement a préféré déclencher la dissolution de la Knesset, plutôt que de passer la main à un autre élu. Avigdor Lieberman, le leader du parti Israël Beitenou, a sa part dans ce scénario inédit, puisque c'est lui qui a bloqué le processus en refusant de faire alliance avec Benyamin Netanyahou, qui sans lui, ne pouvait réunir que 60 voix à la Knesset, alors qu'il lui en fallait 61 pour former une majorité.Six mois plus tard, les électeurs israéliens ont en face d'eux les mêmes candidats, et peu ou prou les mêmes partis. Rien n'est venu changer la donne d'un scrutin qui se joue toujours entre le bloc de droite et celui du centre. Comme le 9 avril, il s'agira de départager lequel, de Benyamin Netanyahou, Premier ministre Likoud sortant ou de Benny Gantz, tête de la liste centriste Bleu Blanc et ancien chef d'état-major, sera en mesure de former une nouvelle coalition gouvernementale. Et comme ...

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