Interview : SHOSHANA KEATS-JASKOLL

Cofondatrice de l’organisation Chochmat Nachim, une ONG israélienne visant à défendre les droits des femmes juives, Shoshanna Keats-Jaskoll est la figure de proue des campagnes de sensibilisation qui ont lieu, en ce moment, dans de nombreux quartiers haredi en Israël. Pourquoi l’affaire Haïm Walder est-elle un séisme dans le monde haredi ? Shoshanna Keats-Jaskoll : L’homme était un auteur bien-aimé en qui des dizaines de milliers de foyers avaient confiance. Il prétendait parler au nom des enfants, avec leurs mots, et ce style différent était d’autant plus apprécié que ses ouvrages s’adressaient spécifiquement à la communauté haredi. Le fait de découvrir qu’en réalité, cette personne exploitait, faisait souffrir et abusait d’enfants et de femmes a été un choc absolu. Quiconque pouvait alors devenir un agresseur potentiel et c’est cette idée-là qui a ébranlé les gens au plus profond d’eux-mêmes. Votre organisation participe activement aux campagnes d’affichage qui se déroulent en ce moment dans la plupart des quartiers haredi. Que disent ces tracts, qui sont distribués à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires ?S. K. - J. : Nous avons organisé deux sessions de ...

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