Internet : La crise des otages sur les réseaux sociaux

Il y a ceux qui veulent savoir avant les autres, ceux qui veulent faire savoir ce qu’ils croient savoir avant les autres, ceux qui veulent prendre position ou ceux qui font tout simplement de l’intoxication. Pour tous ceux-là, les réseaux sociaux sont un vecteur idéal. « #BringBackOurBoys », la campagne de solidarité avec Naftali Frenkel, Gil-Ad Shaer et Eyal Ifrah, les trois jeunes Israéliens enlevés par le Hamas, a largement dépassé les frontières d’Israël comme en témoignent les photos postées sur Facebook et les milliers de hashtags sur Twitter. Ces témoignages de soutien aux adolescents et à leurs familles, sur le modèle de la campagne lancée pour réclamer la libération des lycéennes nigérianes capturées par les terroristes de Boko Haram, sont l’aspect positif de ce qu’offrent ces forums de partage. Même si deux jeunes Arabes israéliens qui avaient voulu eux aussi manifester leur empathie envers les otages, doivent désormais se protéger contre les menaces de mort venant de leur propre communauté.L’autre versant de ces manifestations virtuelles, c’est la contre-campagne lancée par les Palestiniens. S’inspirant du signe des quatre doigts levés, emblème du mouvement des Frères Musulmans, ceux qui soutiennent les terroristes du Hamas se prennent en photo en levant trois doigts, pour les trois otages israéliens. Ce nouveau signe de ralliement a enflammé les réseaux dans tout le monde arabe. Outre les images, il y a aussi les commentaires, là encore partagés entre le pire et le meilleur. La compassion pour le sort des jeunes captifs, les message ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page