Indépendance d’Israël : La fête est une victoire
« Unesco ? Shmunesco ! » Si on interroge un Israélien de la rue sur les dérives antisionistes des institutions internationales, c’est la réponse la plus significative que l’on peut obtenir. Autrement dit : le chien aboie et la caravane israélienne passe. A la veille du 68e anniversaire de l’Indépendance, ce que pense le monde n’est pas sa préoccupation principale. Pourtant, les médias ne se sont pas fait faute de relater dans le détail les déclarations scandaleuses des élus travaillistes britanniques ou des diplomates de l’Onu. Mais alors que faire ? S’arrêter de vivre ?Pour Rachel, rescapée de la Shoah en Roumanie, les souvenirs affluent à la lecture des journaux et un mauvais goût lui revient dans la bouche. Pour autant, pas question que cela lui gâche la fête. Comme chaque année, c’est dans le petit jardin de son appartement en rez-de-chaussée du centre de Jérusalem, qu’elle va accueillir toute la famille pour le traditionnel barbecue. Ses filles, leurs enfants et même les deux arrière-petits-enfants nés cet hiver seront de la partie. Un des petits-fils, qui fait son service militaire dans une unité combattante, devrait obtenir une permission. Bref, tout le monde ...