Hommage à Myriam Monsonego Zal
Souvent, dans le silence de la nuit, une question récurrente m’assaille : pourquoi a-t-il fallu, qu’à l’aube de sa vie, d’intrigantes ailes blanches s’emparent soudainement de la petite Myriam en l’espace d’un instant ? Nous savons tous que, de même que le fleuve et l’océan ne sont qu’un, la vie et la mort ne sont qu’un ; mais à sept ans, elle avait bien le temps de se fondre dans la nuit…Il me plaît de croire que, dans ce dernier voyage vers le monde de la vérité, le souffle de son esprit s’est libéré de toutes entraves, s’est élevé si haut qu’il a pu trouver ce Dieu qu’elle célébrait déjà avec ferveur.Parfois même, comme dans un songe, m’apparaît la vision transparente de son visage à l’éternelle beauté. En contemplant la majesté du ciel empli de constellations, il me semble entrevoir la luminescence de son âme noble et pure, qui exhale son parfum dans l’espace infini. Son âme a la couleur de son regard, elle emprunte son bl ...