Hommage à l’Hypercacher: « Il faut qu’on connaisse leurs noms »

Le vieil homme attend, un chariot à la main. Monsieur Halimi est un habitué de l’Hypercacher. « J’y viens au moins deux fois par semaine. Je n’ai pas peur. De toute façon, c’est le mektoub ». Mardi matin, ce retraité doit patienter un peu plus longtemps que d’ordinaire. Le supermarché est visité par un hôte inhabituel : François Hollande. Au côté de la maire de Paris, Anne Hidalgo, et devant les familles des défunts, le président de la République y a dévoilé une plaque « à la mémoire des victimes de l’attentat antisémite du 9 janvier ». Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab, François-Michel Saada. Quatre hommes tombés, il y a un an, sous les balles d’Amedy Coulibaly, un vendredi de janvier. « Il y a un paradoxe que m’a fait remarquer Samuel Sandler [qui a perdu une partie de sa famille lors de l’attaque de l’école Ozar Hatorah de Toulouse, en 2012] » note le grand rabbin de France, Haïm Korsia. « Il m’a dit : “Je m’interdis de prononcer le nom de l’assassin de mon fils et de mes petits-enfants. J’ai l’impressio ...

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