Hezbollah: l’enquête qui accuse l’administration Obama

Qu’est-ce-que le « projet Cassandra » ?Le projet avait pour nom de code « Cassandra » et expose aujourd’hui le bilan de Barack Obama à une redoutable lumière concernant sa politique d’apaisement à l’égard de l’Iran. Les révélations du très respecté site Politico, le 17 décembre, sur les entraves supposées de l’administration démocrate (2009-2017) contre une enquête de l’Agence de lutte contre le trafic et la consommation de drogues, la Drug Enforcement Administration (DEA), visant le Hezbollah sont de celles qui font tache. Le mouvement terroriste libanais était surveillé depuis 2008 pour ses activités illégales en matière de trafic d’armes et de stupéfiants. Selon Politico, ces investigations ont fait les frais de la politique américaine de réchauffement diplomatique avec Téhéran, symbolisée par la signature de l’accord international sur le nucléaire iranien (JCPOA), en juillet 2015. Le DEA est parvenu à récolter un faisceau de preuves démontrant la transformation du Hezbollah d’une « organisation militaire et politique moyen-oriental en un syndicat international du crime », collectant pas moins d’un milliard de dollars par an grâce aux trafics de drogues et d’armements, associés à d’autres activités criminelles. Les recherches des agents américains ont notamment mis en exergue le rôle central de l’homme d’affaires libanais Adham Tabaja et Abdallah Safieddine, l’homme lige du Hezbollah à Téhéran. Tabaja et Safieddine, cousin du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, jouent un rôle capital dans la construction des réseaux mafieux du mouvement, en Colombie, au Mexique et au Venezuela. Les fonds dégagés par le trafic de drogue alimentaient ensuite les projets géopolitiq ...

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