Henri Minczeles, ce prince ashkenaze s’en est allé…

Né le 10 juin 1926 à Paris de parents originaires de Pologne qui gagnèrent la France en 1924 et 25, Henri dont l’enfance est liée au 18e arrondissement, fut douloureusement marqué par l’arrestation de son père le 14 mai 1941 lors de la rafle du « billet vert », suivie de sa déportation sans retour à Auschwitz le 17 juillet 1942, par le convoi 6. Henri était alors âgé de 16 ans, son frère Roger, lui était âgé de 10 ans et demi. Henri gardait pieusement la dernière lettre écrite par son père à sa mère avant son départ pour Auschwitz, dans laquelle il affichait un certain optimisme : « Je pars aujourd’hui même. Peut-être nous reverrons-nous en Pologne ? Ne crains rien on ne tuera pas tant de monde. Veille sur les enfants… Je te prie de ne pas pleurer sur notre sort. Sois courageuse. Nous sommes encore jeunes. Je t’embrasse bien fort avec les enfants…» Par miracle, le reste de la famille échappa à la rafle du 16 juillet. Mais Henri qui avait contracté la tuberculose se retrouva en sanatorium en compagnie de son ami Jo Amiel. Plus tard, revenu à Paris sous un faux nom, il effectua de fausses cartes d’identité, trouva un emploi comme apprenti décorateur et participa à la Libération de P ...

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