Hélène Schoumann : « Au cinéma, les Israéliens commencent à se détacher de leurs grandes questions sociétales, à savoir la guerre et la religion »
Actualité Juive : Quoi de neuf au festival à l’occasion de cette 17ème édition ?Hélène Schoumann : C’est une année exceptionnelle, particulièrement réussie. Car comme le vin, il existe de bons ou de mauvais crus. Tous les films ont été primés au festival de Haïfa, voire à d’autres manifestations pour certains d’entre eux. Nous avons instauré un prix du public, et le choix ne va pas être évident, cinq/six films étant d’un niveau de grande qualité. Les Israéliens commencent à se détacher de leurs grandes questions sociétales, à savoir la guerre et la religion. Certes, toujours présentes, mais en arrière-fond. Par exemple, un film inattendu « A quiet heart » d’Eitan Anner, propose une façon d’aborder la religion autour de la musique. Nous présentons avec « A quiet heart », d’autres œuvres liées à la musique comme mon coup de cœur, « Harmonia ». Le film d’ouverture, le dernier d’Avi Nesher, « Past life », aux propos chers au cinéaste, donc toujours très personnels, liés au secret, au passé, à la guerre, aux survivants de la Shoah, mais vu par un sabra. Une fiction qui a connu un énorme succès au box-office israélien. Par ces deux illustrations, vous avez le lien transgénérationnel du cin ...