Hassan Rohani à Paris, l’opération séduction de l’Iran

On ne servira pas de vin, jeudi, à l’Elysée. François Hollande ne bouleversera pas le protocole pour satisfaire aux desiderata de son hôte, Hassan Rohani, présent à Paris les 27 et 28 janvier. La décision avait été prise initialement en novembre à la veille de l’arrivée d’Hassan Rohani en France dans le cadre d’un déplacement finalement ajourné suite aux attentats terroristes du 13 novembre dans la capitale. Pour contourner l’imbroglio, déjà sur la table en novembre, les deux chefs d’Etat ne déjeuneront pas ensemble mais tiendront un entretien restreint puis une conférence de presse commune. Les motifs de réjouissance ne devraient pas pour autant manquer pour les deux parties, seize ans après la dernière présence d’un président de la République islamique en France, Mohammad Khatami en 1999.La tournée européenne du chef d’Etat iranien intervient dix jours après la levée des sanctions financières et pétrolières contre l’Iran, prévue par l’accord sur le programme nucléaire, signé à Vienne le 14 juillet dernier. Elle sera marquée par plusieurs temps forts à la symbolique lourde et qui traduisent les priorités de la diplomatie chiite dans ses relations avec l’Europe. Statues et grands contrats C’est en Italie qu’Hassan Rohani a débuté son périple continental, les 25 et 26 janvier, signe des liens qui unissent les deux pays. Rome représentait le premier partenaire économique de Téhéran avant le vote des sanctions internationales, avec sept millions d’euros d’échanges par an,  un chiffre tombé à 1,6 milliards d’euros. Des contrats de 15 à 17 milliards d’euros devraient être signés entre les deux pays, notamment dans le domaine de la sidérurgie et des infrastructures. » Cet accord marque un changement de saison extraordinaire » s’est félicité le premier minist ...

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