Hassan Diab (enfin) renvoyé aux assises

Le procès risque de se tenir en l’absence de l’accusé. Emprisonné en France, Hassan Diab a été libéré en 2018, à la suite d’un surprenant non-lieu et a pu regagner le Canada. Quarante ans après l’attentat de la rue Copernic, à Paris, la justice vient enfin de donner le feu vert pour qu’un procès se tienne. La cour d’appel a infirmé, la semaine dernière, le non-lieu dont avait bénéficié il y a trois ans le principal suspect, Hassan Diab et a renvoyé ce dernier devant une cour d’assises spéciale.Mais aujourd’hui, l’oiseau s’est envolé ! Hassan Diab, qui se trouvait en détention préventive en France à la suite de son extradition du Canada en 2014, a pu sortir de prison à la faveur du non-lieu et quitter la France par le premier avion. Comment la justice avait-elle retrouvé Hassan Diab, un ancien étudiant beyrouthin ayant refait sa vie au Canada où il était devenu professeur de sociologie à l’université d’Ottawa ? Sa traque est digne des meilleurs thrillers. En 2008, le juge d’instruction Marc Trévidic, fraîchement arrivé au pôle antiterroriste, décide de réactiver une vieille affaire, un « cold-case » comme on dit : l’attentat de la rue Copernic. Le 3 octobre 1980, une bombe composée de 10 kg de pentrite explose devant la synagogue parisienne. La rue est dévastée. Quatre passants sont tués, des dizaines d’autres blessés. Très vite, les enquêteurs ont la certitude que l’attentat a été commis par un groupe palestinien basé au Liban, le FPLP-OS, mais aucun terroriste ...

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