Hanouka ou la fête de l’impossible possible. Par le grand rabbin Haïm Korsia

Lorsque débute la fête de Hanoukka, nous récitons dans nos prières le passage suivant : « Tu as livré les forts entre les mains des faibles, les nombreux entre les mains des peu nombreux ». Il n'y a rien de religieux, mais comme toute résistance, la victoire des Macchabées s'est construite sur un projet impensable au départ. Le plus grand miracle de cette fête des lumières est probablement celui du courage des hommes de Mattathias qui ont osé défier l'empire grec. C'est la même confiance en l'Eternel qui avait poussé les Hébreux à oser entrer dans la mer Rouge, contre toute logique. Mais le judaïsme n'est pas dicté par la logique du monde. Il est administré par l'espérance des hommes et la confiance en D.ieu. C'est ce qui nous ouvre des possibilités que personne n'entrevoit, des avenirs que personne même ne rêve. Oui, nous sommes un peuple de rêveurs, depuis Jacob et Joseph, jusqu'à Herzl et Chagall. Le miracle se réalise lorsque la volonté divine rencontre le rêve des hommes. Mattathias et ses fils se sont engagés dans le combat contre les Grecs, non pas parce qu'ils espéraient gagner, mais parce que leur combat était juste et qu'ils défendaient leurs dignité, leur foi et leur histoire, celle passée et celle en devenir. Ceux qui s'enferment dans ce qui s'est toujours fait ne changent jamais le cours du monde. Seuls les croyants et les rêveurs, et parfois les fous, transforment la société. Et nous sommes un peu les trois.Le miracle se réalise lorsque la volonté divine rencontre le rêve des hommesNos petites lumières ont ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page