Hanouka : Les différentes approches du miracle

« Le Talmud (traité Chabat 21b) semble on ne peut plus clair : « Qu’est-ce que ‘Hanouka ?... Quand les Grecs sont entrés dans le Temple, ils ont profané toutes les huiles qui s’y trouvaient ; et quand la dynastie des Hasmonéens triompha..., les (cohanim) victorieux se mirent à chercher mais ne trouvèrent qu’une fiole d’huile, mise de côté (cachée, nous dit Rachi) avec le sceau (intact, toujours selon Rachi) du Grand Prêtre. Mais, il n’y avait assez d’huile que pour allumer (la Menorah du Temple) qu’un seul jour. Un miracle arriva et ils allumèrent avec elle pendant huit jours ».Si tel est le miracle, comment peut-on parler de ce dernier au pluriel ? Certains, pour expliquer cette « anomalie », l’ont fractionné en plusieurs instances différentes. En la matière, diverses lectures abondent. Le fait même de découvrir une fiole intacte, ayant échappé à la fureur des Syro-Grecs, constituerait en soi un miracle à ajouter à celui se répétant lors de l’allumage.D’autres préfèrent se concentrer sur la répétition quotidienne du même miracle. Mais là, se pose un problème annexe. En toute logique, si nous célébrons ‘Hanouka pendant huit jours et que l’huile trouvée suffise pour une journée de combustion, le miracle proprement dit ne durera que sept jours. Quid, donc, du huitième ?Il existe de nombreuses versions répondant à cette objection. Certains affirment que les parois poreuses de la fiole avaient absorbé une partie de l’huile qui, de ce fait, ne suffisait même pas à un seul allumage. Le miracle se serait donc répété huit fois. D’autres expliquent que seul un huitième de l’huile était versé  chaque fois et ...

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