Guy Béart: «Ma mère m’a enseigné les rituels juifs que je connais très bien»

Actualité Juive : Poète et musicien. Cette présentation vous convient-elle ?Guy Béart : Je suis auteur-compositeur et chanteur de chansons ! L’on me dit poète...  A.J. : «Pessimiste gai» : cet oxymore vous correspond-il ? G.B. : J’ai quatre-vingts ans et aujourd’hui, je suis plutôt plein d’espérance et toujours gai. Il faut relire l’Ecclésiaste, l’un de mes livres de chevet. C’est un livre poétique qui nous montre que tout recommence interminablement. La Bible m’a appris l’amour et la foi. Mieux vaut garder l’espérance. Que recommandent les dernières pages de l’Ecclésiaste si ce n’est d’aimer la vie ?  A.J. : Vous revenez avec un album très fidèle à votre style : des mélodies que l’on a immédiatement envie de fredonner. Des chansons qui parlent de la vulgarité de la télé-réalité, de l’amour, de la paix, et des plaisirs simples... G.B. : Aujourd’hui, à la télévision - et c’est ce que montre la chanson «Télé Attila» -, le look est plus fort que les actes. Or, c’est d’abord le verbe oral qui compte. Vient ensuite l’écrit. C’est pourquoi j’ai voulu privilégier le verbe dans mes chansons qui véhiculent des messages transmissibles à tout le monde et que grands et petits peuvent reprendre immédiatement. C’est un don de D’ieu...  A.J. : L’une des chansons rend hommage à Marcel Dadi, le célèbre guitariste disparu tragiquement... G.B. : Marcel Dadi m’avait été recommandé par Lionel Rocheman. Ce garçon qui n’avait que quatorze ans m’a confondu d’admiration. C’est lui ...

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