Günter Grass: « ce qui doit être dit » sur son rapport aux Juifs

L’excellence artistique doit-elle se parer de l’excellence morale ? Voici Céline, un collaborateur délirant, pamphlétaire antisémite, dont la figure masque l’immense valeur littéraire de son « Voyage au bout de la nuit ». Voici Günter Grass qui vient de rendre son dernier souffle. Sur un versant, il est l’auteur d’un roman-culte, « Le tambour », et récipiendaire du prix Nobel de littérature en 1999. Sur un autre versant, la première partie de sa vie est entouré de zones d’ombres et son engagement politique a témoigné d’un antisionisme insensé.A l’image d’Oskar Matzerath, le héros du « Tambour », Günter Grass est le visage picaresque d’une Allemagne de l’Ouest courant vers le miracle économique dont l’oubli (volontaire ?) des atrocités nazies s’est résolu par l’émergence d’une idéologie d’extrême-gauche excessive. De la jeunesse hitlérienne à la révolution, en somme.  Révélations S’il affirmera longtemps n’avoir participé à la Seconde Guerre Mondiale qu’au sein de la défense anti-aérienne, il révèlera en 2006 dans un ...

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