Grand rabbin Olivier Kaufmann: le pardon, un chemin vers le divin

La tradition rabbinique, nous enseigne que l’unique façon d’effacer, le jour de Kippour, les fautes commises vis-à-vis de son prochain, consiste à obtenir le pardon de la personne offensée. A cette fin, nous disent nos sages, tous les moyens doivent être mis en œuvre pour restaurer la relation humaine et ainsi faire la paix : il nous incombe de multiplier les gestes apaisants, les paroles de conciliation, d’intensifier les signaux en direction de notre semblable, censés refléter notre sincérité sans équivoque possible. Cette quête du pardon de l’autre est le préalable de la quête du pardon de D.ieu.La question de la proximité avec D.ieu  est évoquée dans le verset biblique : « Et vous, qui vous êtes attachés à l’Eternel, votre D.ieu, vous êtes aujourd’hui tous ensemble vivants » (Deutéronome IV,4).Pour en comprendre le sens profond, le Rav Kook suggère la lecture suivante: on adhérerait donc à D.ieu en se rapprochant des hommes, en visant le rassemblement, l’unité -« tous ensemble ». Il est vrai que la foule qui se presse avec ferveur dans nos synagogues lors des  fêtes de Tichri nous porte à croire que nous touchons au but : celui de constituer une assemblée à l’instar de celle qui s’est tenue devant le mont Sinaï, pour recevoir la Torah dans l’unité et l’harmonie. Ce rassemblement du Sinaï a pu ...

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