Grand rabbin Michel Gugenheim : « Les Juifs doivent s’inscrire sur le fichier national du refus du don d’organes »

Actualité Juive: En matière de dons d’organes, quel est le principe halakhique qui l’emporte : celui du respect dû à l’intégrité des corps des défunts ou celui du Pikou’ah Nefech, l’obligation de sauver des vies ?Grand rabbin Michel Gugenheim : Il faut distinguer trois types de situation dans lesquelles les problématiques halakhiques ne sont pas les mêmes. Le premier est celui d’un donneur vivant qui effectuerait un don d’organe à un proche compatible : s’il ne met pas en danger sa propre vie, il accomplit alors une grande mitzva, celle de lui sauver la vie. Le second concerne le prélèvement d’organes après décès. Si tirer profit d’un défunt et ne pas l’enterrer tombe sous le coup d’un triple interdit, celui-ci peut être repoussé par l’application de la règle selon laquelle préserver une vie humaine repousse tous les interdits de la Torah (à l’exception des 3 péchés capitaux). Ainsi, si le prélèvement et la transplantation sont réalisés en vue de sauver la vie d’une personne en danger, cela est autorisé à condition toutefois que le receveur ait déjà été identifié et que l’organe prélevé ne soit donc pas conservé dans une banque pour une uti ...

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