Gérard Larcher : « La frontière entre boycott et étiquetage est mince »

Actualité Juive : Vous êtes en Israël cette semaine, après avoir dû remettre votre visite initiale en juillet après l’attentat de Nice. Dans quelle mesure la lutte contre le terrorisme peut-elle contribuer au réchauffement des relations franco-israéliennes ? Gérard Larcher : Nous allons bien sûr évoquer, avec mes interlocuteurs israéliens, la lutte contre le terrorisme qui est aussi une lutte pour des valeurs. L’Etat d’Israël apporte ainsi actuellement son soutien à nos soldats engagés contre le terrorisme. Mais cette visite en Israël, la première d’un président du Sénat depuis douze ans, répond également à d’autres objectifs. Il s’agit de renforcer les relations parlementaires bilatérales, un sujet que j’aborderai mercredi [4 janvier, NDR] avec le président de la Knesset, Yuli Edelstein. Ces échanges nous permettront de mieux nous comprendre lorsque nous aborderons des sujets difficiles. Mon déplacement vise ensuite à mener un état des lieux de la relation bilatérale et à porter un message de reconnaissance envers l’Etat d’Israël. Israël est une véritable démocratie, vivante, bouillonnante parfois, engagée dans un cheminement très complexe vers la paix. J’ai également tenu à me recueillir au cimetière de Guivat Shaul à la mémoire d’Ilan Halimi, des victimes de l’Hyper Cacher et de l’école Ozar Hatorah de Toulouse. Jonathan Sandler, ses deux enfants ainsi que la petite Myriam Monsone ...

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