Gérard Darmon : « Ma mère préférait me savoir au kibboutz plutôt qu’en train de traîner »

Actualité Juive : Votre père est né en  Algérie, à l’époque où «juifs et Arabes cohabitent». Vous évoquez la nostalgie : «l’Algérie leur manque». On pense à Roger Hanin…Gérard Darmon : L’Algérie a manqué et continue de manquer à tous les pieds-noirs qui ont dû la quitter. La démarche de Roger de retourner là-bas est forte de sens. A.J. : Vous ajoutez qu’eux aussi manquent à l’Algérie…G.D. : Je précise dans le livre, pour aller au devant de toute accusation de nostalgie colonialiste, mes opinions sur l’indépendance. Il y a quelques années, en Tunisie, un chauffeur de taxi m’a dit : «On vous en veut ! Vous êtes partis et le pays est dévitalisé». A.J. : Y incluait-il les Juifs ?G.D. : Il me l’a clairement dit. A.J. : Etiez-vous à Buffault pour la cérémonie à la mémoire de Roger Hanin ? G.D. : Non, je répétais la pièce diffusée sur France 2. Mais, en même temps, ma douleur et mon chagrin, je les garde pour moi. Je sais quels rapports et quels griefs nous avons eus. Je sais aussi ce que je lui dois. D’où il est, il sait que je sais. Quant aux commentaires que ça peut susciter…A.J.  : Comprendre : ça vous «emmerde» ! C’est votre franc parler, illustré récemment en ces termes dans vos échanges par  médias interposés avec Philippe Torreton…G.D. : Je ne veux pas re-nourrir le buzz mais oui. Je suis pour le débat d’idées et la discussion mais pas de cette façon.«  Depuis quelque temps, je suis un peu plus près de la ...

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