Gerald Steinberg : « Je ne suis pas inquiet pour le débat en Israël, mais pour ce qui se passe dehors »

Actualité Juive Comment voyez-vous la mission de NGO Monitor aujourd'hui ? Plus ou moins facile qu'avant ?Gerald Steinberg : Un peu des deux. Nous arrivons mieux aujourd’hui à exposer les activités et les modes de financement des ONG, nous obtenons beaucoup plus d’informations sur leur programme politique. Il y a plus de coopération et de transparence de la part des organisations et des Etats donateurs, ce qui rend beaucoup plus difficile le maintien du secret. Mais d’un autre côté, le ton se fait beaucoup plus dur. Nous sommes beaucoup plus traités de "fascistes" ou de "racistes" dès que nous exposons ces ONG. Les attaques verbales se font beaucoup plus violentes.A.J.: Que pensez-vous du projet de loi sur la transparence des ONG ?GS : C’est un problème aigu, mais je ne crois pas que la solution soit dans la législation. C’est plus symbolique que réel, ce projet de présenter les ONG comme agents étrangers, ça ressemble d'ailleurs à ce qui existe dans la législation des Etats-Unis, même s’ils affirment le contraire. C’est symbolique parce que ce n’est pas ça qui va dissuader les gouvernements de donner de l’argent aux ONG ni de poursuivre leur plan politique. Il n’y a pas besoin d’une nouvelle loi. La loi de 2011 sur le financement des associations a beaucoup amélioré les choses, mais elle n’est pas encore suffisamment appliquée. La vraie action doit être sur le front diplomatique. Il a fallu des années aux responsables politiques pour comprendre l’importance du problème et que rien ne pourrait se faire sans la c ...

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