Gaza : trêve perlée

Cet été, les Israéliens de l’ouest du Néguev vivent dans l’entre-deux : entre les incendies terroristes et les trêves, entre les tirs de roquettes et les trêves, entre les journées de calme et la fin de la trêve. Cette réalité s’est insinuée au fil des mois, où chaque épisode de violence reçoit la qualification de « plus grave depuis l’opération Bordure Protectrice de 2014 » : plus graves émeutes sur la barrière de sécurité, plus graves destructions de cultures par le feu, plus intenses tirs contre les localités frontalières, plus forte riposte de Tsahal, et ainsi de suite. Le Hamas tire à chaque fois un peu plus sur la corde, tandis qu’Israël la retient tout en espérant qu’elle ne rompra pas. C’est à cet étrange ballet que l’on a assisté depuis la fin mars, quand l’organisation islamiste palestinienne avait lancé sa « marche du retour », campagne censée masser les Gazaouis sur la frontière israélienne, jusqu’à en faire tomber les barrières et leur permettre d’atteindre Jaffa, Haïfa ou Jérusalem, bref de « reconquérir pacifiquement la Palestine occupée ». La campagne visait aussi à contraindre Donald Trump à revenir sur sa reconnaissance de Jérusalem capitale d’Israël et sa décision d’y transférer l’ambassade des Etats-Unis. Autant d’objectifs déclarés qui s ...

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