Gaza: Israël cherche à éviter l’escalade

Près de trente roquettes ont été tirées contre le territoire israélien depuis la déclaration du président américain Donald Trump, le 6 décembre, reconnaissant Jérusalem comme la capitale de l’Etat d’Israël. Dimanche soir, deux projectiles épuisaient leurs courses dans la région de Hof Ashkelon, dans le sud du pays, sans causer de dégâts. En guise de riposte, le porte-parole de Tsahal évoque une quarantaine de raids en onze jours principalement contre des sites militaires du Hamas. Des chiffres inédits depuis le dernier affrontement militaire entre l’armée israélienne et le Hamas, à l’été 2014. Le  signe d’un réchauffement sérieux de la situation. Le prélude à un embrasement ? Jérusalem continue de nourrir la mobilisation sur les réseaux sociaux, dans les territoires contrôlés par les Palestiniens comme dans l’ensemble du Moyen-Orient. Des rassemblements anti-américains s’organisent à Amman, à Beyrouth ou au Caire. Sur le terrain, le Hamas lui-même a d’abord soufflé sur les braises avant d’entretenir avec prudence le feu de la contestation. Les premiers tirs de roquettes, initiés par le Djihad islamique (DI), n’ont été permis que grâce à l’approbation implicite d’Ismaïl Haniyeh et du chef du mouvement à Gaza, Yahya Sinwar. Célébrant son trentième anniversaire la semaine dernière avec des appels à une « nouvelle intifada », le Hamas avait tout intérêt ...

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