G.W. Goldnadel : Réflexions péri-électorales

Ainsi, Benjamin Netanyahou aura encore déjoué les prévisions autant que les malédictions. Plusieurs remarques peuvent et doivent être faites.Sur le mode de scrutin électoral d'abord. Les partis orthodoxes ont remplacé l'extrême-droite laminée pour jouer le rôle du parti maître chanteur. Ils doivent cette promotion dans un rôle où ils ont déjà montré toute leur expertise à la proportionnelle intégrale qui valorise les petits partis charnières. Voilà qui devrait empêcher l'ancien et nouveau Premier ministre d'en faire à sa guise sur certains sujets sociétaux. Personne ne pourra persuader l'auteur de ces lignes qu’il ne s'agit pas là d'un système politique criminogène qui sélectionne les intrigants et les médiocres.Le Parti travailliste et le Meretz sortent laminés de la consultation. En réalité, ce mouvement dextrogyre représente une lourde tendance mondiale. Les partis politiquement corrects qui ont les faveurs de la presse convenue et des artistes prétendument généreux ont désormais la défaveur populaire. On appellera cela du populisme. On peut aussi y voir un signe de maturité populaire contre la démagogie de la fausse générosité. Ainsi, à l'ère de l'émancipation, la démagogie n'habiterait pas le peuple mais l'élite prétendue.Le centre de Benny Ganz et de Moshe Yaalon n'a pas démérité. Il semble là pour durer. C'est l'une des meilleures nouvelles pour un pays qui ne brille pas par le brio de son personnel politique, précisément en raison de son mode de recrutement. ...

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