G.W. Goldnadel : Pas un mot, pas une lettre…

Il y a plusieurs manières de tenter de comprendre les bouleversements intellectuels et politiques en cours. La couche tectonique de l’opinion publique tremble sur sa base populaire.L’une des manières d’aborder cette question sismique est de la gravir par la face médiatique. Nous le ferons, dans ces colonnes communautaires, par la pente affinitaire, donc juive et israélienne.Pour le dire abruptement, l’imposture antiraciste ne fait plus recette et n’impressionne plus personne. Prenons pour triste exemple le journal Le Monde : il incarnait encore il y a une décennie, le sommet de l’intelligence française. Ses édits, ses arrêts de condamnation empêchaient de dormir les malheureux accusés. Un éditorial sourcilleux pouvait conduire le condamné à la mort civile. Sévère envers Israël, il se targuait cependant d’être vigilant et intransigeant contre l’antisémitisme. Il n’est plus ni l’un ni l’autre, et ses décrets et ses injonctions antiracistes n’impressionnent plus personne. Et n’empêchent plus de dormir.Lorsque le quotidien vespéral présente, avec empathie, Marwan Mohammed, président du CCIF, pourfendeur tous azimuts de l’islamophobie et qui ne chasse pas le songe d’une France musulmane dans 30 ans, comme le « port ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page