G.W. Goldnadel : Ne jamais aboyer avec la meute enragée
Ainsi, le président de l'Autorité Palestinienne, le si « modéré » Abou Abbas, chouchou de l'Europe médiatique et politique, aura été chaleureusement applaudi ce 23 juin 2016 par le Parlement de Strasbourg.Il faut dire qu'il aura fait, comme toujours, beaucoup d'efforts pour mériter cette ovation debout : refuser de rencontrer le président israélien, également présent dans la ville, et surtout, renouer avec l'accusation des crimes rituels en prétendant que les rabbins avaient ordonné d'empoisonner l'eau des Palestiniens. Avez-vous lu ou entendu la moindre protestation européenne à la suite de ce comportement haineux ? Difficile de mieux illustrer le dévoiement culturel, intellectuel et moral d'une institution européenne que l'on a effectivement envie de déserter à grandes enjambées.Il est vrai que le mêm ...