Franz-Olivier Giesbert : « Je suis un petit artisan, un modeste raconteur d’histoires »

Actualité Juive: Pourquoi avoir choisi ce titre, « Le Schmock » ? Insulte en Yiddish qui évoque autant l’idiot que le salaud.Franz-Olivier Giesbert : Ce mot me rappelle mon enfance. Je l’ai entendu à plusieurs reprises dans la bouche de mon père ou de mon grand-père, Américains de Chicago, pour désigner des sales types, des personnages abominables. Pour eux, c’était l’insulte suprême. Elle convient bien à Hitler, ne croyez-vous pas ?A.J.: Vos héros sont attachants et débordent de vie. Pourtant, ils ne voient pas venir le danger du nazisme. Souhaitez-vous au travers de cette histoire faire prendre conscience à vos contemporains des dangers actuels ? FOG : J’aimerais bien… La Bête est revenue, à n’en pas douter. Elle se fraie son chemin sur les réseaux sociaux avec Soral, Dieudonné, ou dans la rue comme on a pu l’observer avec l’épisode des insultes proférées par un abruti islamiste contre Finkielkraut. Malgré l’évidence qui devrait leur crever les yeux, beaucoup d’entre nous sont dans le déni, l’insouciance. Quand ce n’est pas, déjà, dans la soumission !J’ai commencé ce roman, il y a plus de dix ans, pour essayer de comprendre ce qui s’était passé en Allemagne, dans les années 1920 et 1930, avec la montée du nazisme puis, après son arrivée au pouvoir, la démente aventure du IIIème Reich. J’ai étudié à fond cette époque pour établir ma trame avant de créer mes personnages et de les laisser, ensuite, écrire le livre, une histoire d’amour et d’amitié. Contrairement à certains de mes confrères qui veulent tutoyer la postérité, je suis un petit artisan, un modeste raconteur d’histoires. Je m’attache à trousser des suspens ...

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