François Hollande « Je dis aux jeunes : quelle chance vous avez de vivre dans un pays comme la France ! »

L’ancien président François Hollande était au micro de Radio J, dimanche 7 février, dans l’émission « Les Enfants de la République ». Portrait et retour sur les moments-clés. L’ancien président François Hollande était l’invité de Frédéric Haziza dans son émission « Les Enfants de la République », dimanche 7 février, sur Radio J. L'occasion pour l’ancien hôte de l’Élysée de parler de son parcours, des événements qui ont été à l’origine de son engagement ou encore des dates, des rencontres et des personnes qui ont marqué sa vie. Il a rendu un vibrant hommage à ses parents. Un père médecin, une mère, assistante sociale d’abord, dans une usine à Rouen et ensuite, engagée à la mairie du 16e arrondissement de Paris. Catholique de gauche, elle était très attachée à la souffrance des gens. « Elle m’a conduit très tôt à prendre conscience de la réalité relative à l’inceste, confie François Hollande. J’avais une vingtaine d’années, et ma mère m’avait dit : voilà je découvre combien l’inceste peut toucher tous les milieux sociaux, toutes les familles ». Et elle me disait « que des familles très installées, très reconnues, aux très hauts revenus, de grande tradition pouvaient être touchées par les agressions sexuelles et l’inceste ». Faisant allusion à l’affaire « Olivier Duhamel », François Hollande s’est déclaré « favorable à ce que l’on mette la minorité sexuelle à 15 ans et dans certaines conditions, à l’imprescriptibilité de ces faits ». De son père, Hollande respecte l’engagement, même s’il a choisi un chemin politique différent.« Il a défendu l’Algérie française parce qu’il pensait que c’était bien pour la France ». Un père, dont il raconte avec émotion et douleur les derniers jours pendant la crise sanitaire. « J’ai perdu mon père pendant cette période. Ça m’a été très douloureux, encore davantage pour mon père. Être dans un Ephad, ne pas avoir de relations sociales autant qu’on en voudrait, et finir sa vie, seul, dans une chambre, accélère sans doute à un moment l’envie de partir. Je ne sais pas si c’est le virus qui a eu raison de lui, mais il avait sûrement perdu un moral qui lui a été précieux. Beaucoup de familles ont vécu ce que je vous confesse aujourd’hui, de ne pas pouvoir accompagner son père, sa mère jusqu’au bout. Tout cela est doulo ...

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