François Fillon, « toujours debout » ?

Moi ou « la Bérézina ».  Etrange comme Charles de Gaulle plane au-dessus de François Fillon lors cette campagne présidentielle. Après l’avoir innvoqué pour mettre hors jeu Nicolas Sarkozy (« Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen ? » interrogeait-il en août 2016), le candidat des Républicains a riposté aux attaques le visant en usant d’un répertoire entré dans l’histoire politique, lors de la présidentielle de 1965 : la stratégie gaulliste du « Moi ou le chaos ». Une opération de la dernière chance. Après deux semaines de révélations et d’approximations qui ont fini par faire douter, au sein même de son parti, de sa capacité à maintenir sa candidature, François Fillon devait rebondir ou se préparer à mourir politiquement à brève échéance, sous les coups de boutoir du fameux « plan B ». Pour éteindre les feux de la crise, une option risquée mais potentiellement profitable a prévalu : la confession lors d’une conférence de presse, un exercice popularisé en France par…le fondateur de la Ve République.  Diagnostic ? « Je suis debout » assurait lundi. En avril dernier, il avait confié que « Renaud aurait pu écrire la chanson pour [lui] »,  après le soutien surprise du chanteur. Et de fait, la dernière séquence a démontré les capacités de résilience de cet amateur de sensations fortes. Mais la route est encore longue jusqu’au 23 avril.  Transparence, regret, déter ...

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