Francis Huster : « Je voulais être chirurgien, mais le destin en a décidé autrement »

Actualité Juive: Votre vocation d'acteur  remonte-t-elle à l'enfance ?  Francis Huster : Non, je voulais être chirurgien, mais le destin en a voulu autrement. Je me suis cassé la jambe au ski et suis resté plâtré durant 4 mois et demi. Vu que j'étais du genre "premier de la classe", mon oncle m'a conseillé d'apprendre le théâtre. Et j'ai commencé à prendre des cours dans le petit conservatoire que dirigeait, au Lycée Carnot, Mme Annette Hamburger, la mère de Michel Berger. Ce fut un véritable coup de foudre, j'ai donc décidé d'être acteur au grand dam de mon père qui, à cette annonce, m'a donné une paire de gifles.A.J.: Vous rêvez de donner une autre image du théâtre. Laquelle ?F.H : L'image de la jeunesse. Je rêve d'enlever l'accent circonflexe du mot théâtre. Cet accent qui lui confère ce côté vieillot et élitiste. Et si je viens en Israël c'est justement parce que  j'ai envie de m’adresser aux jeunes.A.J.: En quoi Israël vous marque-t-il ? F.H : Par le fait que le pays est depuis des millénaires en avenir et réussit à faire du passé un futur. Un pays qui cherche toujours à se reconstruire et à construire. Ce qui m'interpelle dans l'histoire artistique du peuple juif, c'est qu'il se réunit autour d'une seule chose : ne jamais céder. Et cette mentalité qui consiste à donner, par l'humour, le drame, ou autres. Donner, c'est se permettre d'avancer. Si l'on ne donne pas, on est mort. Et ce qui m'épate aussi à chaque fois, c'est la modernité. Quand je suis en Israël, j'ai l'impression d'être 20 ans en avance. ...

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