Francis Huster : « De la même façon que Moïse a ouvert la mer Rouge, Horowitz ouvrait l’âme »

Actualité Juive : Ce spectacle était à l’affiche du Festival de Théâtre Français en Israël. Quel commentaire vous inspire la première édition ? Francis Huster : Steve Suissa a réussi l’impossible. Que des acteurs prestigieux viennent en Israël pour participer à un festival, qui plus est en langue française, était inimaginable. J’espère que la responsable de la francophonie va nous soutenir, d’autant que l’année à venir est l’année France-Israël.  La seconde édition devrait être un feu d’artifice, avec de nombreuses représentations, des théâtres de grande capacité et des sous-titres en hébreu, en russe et en anglais. A.J.: La représentation sera donnée à Gaveau…F.H. Le lieu n’a pas été choisi au hasard : c’est à Paris, salle Gaveau, que Vladimir Horowitz a commencé sa carrière. Juif ukrainien né en 1903, il a vécu la barbarie bolchévique : son père a fini au goulag, son frère aîné est mort enrôlé dans l’armée soviétique, son autre frère s’est pendu dans un hôpital… La rencontre miraculeuse avec un impresario lui a permis de fuir le pays en prétextant une tournée dont il n’est jamais revenu. Faire revivre le destin d’Horowitz à Gaveau, là où il a triomphé, est une façon de lui rendre hommage.A.J.: La conception du spectacle (texte, musique, écrans) fait du spectateur, plongé dans une fusion sensorielle, une sorte de « synesthète »… F.H. Le spectacle est un triangle : je ...

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