Faut-il se mettre sur son 31 pour le réveillon ?

Pour les pays de culture occidentale, le réveillon du 31 décembre dévoile la trame invisible de ce qu’est parfois une fête : la poétique de l’excès, la communauté bruyante ou le désespoir solitaire. Car entre une sortie outrancière qui s’achève à l’aube, un repas gastronomique en famille, ou encore un plateau-télé devant « La fureur du 31 », cette soirée tracerait une ligne claire sur la possibilité d’assouvir nos désirs immédiats. En tant que célébration civile, le réveillon de la Saint-Sylvestre laisserait place aux juifs pour fêter joyeusement la nouvelle année. Pourtant, le sens originel de cette soirée eut longtemps une connotation religieuse. Saint-Sylvestre, qui mourut un 31 décembre, a amorcé la christianisation politique de Rome en administrant le baptême à l’empereur Constantin. Si le dernier jour de l’année en cours célèbre la nouvelle voie prise tant par l’empire romain que par le christianisme, alors « le jour d’après », avant même d’être le jour d’un nouvel an, est nécessairement un jour nouveau… qui reviendra ad nauseam les années suivantes. Outre l’aspect chrétien, dans la Rome antique, le passage de décembre à janv ...

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