Face à la réconciliation interpalestinienne, Israël joue la montre

«  Rien de nouveau sous le Soleil », prévient l’Ecclésiaste à ses lecteurs pendant la fête de Souccot. L’accord signé, jeudi 12 octobre, au Caire, entre l’Autorité palestinienne et le Hamas pourrait toutefois modifier, pas seulement aux marges, la configuration politique palestinienne. La nouvelle direction bicéphale du mouvement islamiste – Ismaïl Haniyeh à la tête du bureau politique, Yahya Sinwar responsable à Gaza – en est arrivé à la conclusion que seules des concessions en matière d’administration civile de la bande de Gaza au profit de l’AP pouvaient assurer l’avenir du Hamas, en particulier en ce qui concerne son versant militaire. Le texte conclu la semaine dernière prévoit que l’AP doit pouvoir « exercer pleinement ses fonctions et mener ses responsabilités dans la bande de Gaza » d’ici au 1er décembre prochain. La reprise des livraisons d’électricité et du versement des salaires des fonctionnaires de l’AP dans la zone est prévue quant à elle d’ici la fin du mois d’octobre. Les tensions persistantes notamment sur la levée des sanctions contre le Hamas et la prise en charge des agents engagés depuis l’expulsion du Fatah en 2007 donnent toutefois une idée du chemin à parcourir par les frères ennemis palestiniens. Autre point de litige, celui relatif aux postes-frontières. Ceux-ci devraient, aux termes de l’accord  du 13 octobre, revenir dans l’escarcelle de la Garde présidentielle palestinienne d’ici deux semaines. Mais quid du point de passage de Rafah, espace liminal avec l’Egypte ?  Un « accord de mouvement et d’accès », remontant à 2005, prévoit en effet une coopération tripartite entre l’AP, Israël et l’Egypte. Le Hamas s’y so ...

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