EXCLUSIF. Reportage à Lunel dans la mosquée qui voit la main des Juifs partout

C’était l’endroit où il ne fallait surtout pas être avec une carte de presse ou une caméra. A la mosquée de Lunel, petite ville héraultaise de 25 000 habitants située à 25 km à l’est de Montpellier, au lendemain de la révélation de la mort des quatre djihadistes tués en Syrie, les responsables du culte ont fait profil bas. Mais n’ont pas oublié, vendredi dernier, de réciter pour eux une prière aux morts. Mot d’ordre : le silence. Absolu. Avec cette affiche placardée à l’entrée, en guise d’avertissement : « L’Union des musulmans de Lunel dément toute supposition ou rumeur affirmant que la mosquée serait à l’origine ou abriterait une quelconque filière djihadiste dont la destination serait le conflit syrien ou tout autre conflit. » Plus loin dans ce communiqué : « L’union des musulmans de Lunel souhaite adresser ses sincères condoléances aux familles des défunts. » Ces quatre jeunes, âgés de 18 à 30 ans, fréquentaient pourtant cette mosquée, à la réputation sulfureuse. « Ils n’avaient vraiment pas l’air d’être des radicaux. Ils étaient intégrés, avaient du boulot. Venaient en jeans et baskets. Pas le genre à porter la djellaba », raconte l’un des fidèles qui les connaissait. Avant de se faire interrompre – brutalement - par un coreligionnaire : « Arrête de parler, tu ne sais pas que les journalistes sont des sionistes ? » Un responsable de l’Union des musulmans de Lunel revient à la charge, se saisissant de l’appareil photo : « Vous partez maintenant ! » La conversation se poursuit à l’extérieur de l’enceinte. Tendue. Un fidèle est menacé. Il ...

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