Eva Sandler « Le Beith Sandler est à l’image de Jonathan qui voulait enseigner la Torah »

Neuf ans après l’attentat contre l’école Ozar Hatorah de Toulouse, Eva Sandler fait vivre la mémoire de ses disparus, dans le cadre du Beith Sandler au profit duquel une campagne Charidy est organisée les 1er et 2 février. Actualité Juive :Vous avez créé le Beith Sandler en décembre 2012 en mémoire de votre époux Jonathan, de vos enfants Arié et Gabriel, et de Myriam Monsonégo. Pourquoi le souvenir de vos disparus a-t-il pris la forme d'un centre d'études en Israël ?Eva Sandler : Très vite après l'attentat, de nombreux appels pour l'écriture de Sifrei Torah en leur mémoire avaient été lancés. C'est une idée qui était chère à mon cœur et qui a été vite prise en charge par le Consistoire de Paris. Je m'attachais à l'idée de continuer à faire vivre leur mémoire à travers des actions quotidiennes. Puis, l'idée d'un centre d'études m'a paru une évidence puisque Jonathan aimait particulièrement l'étude de la Torah. La transmettre, c'était donc quelque part continuer sa trajectoire. Le rabbin Shemouel Marciano, un ami de longue date de Jonathan, suggéra un Kollel à Kiryat Yovel où nous habitions. Cela correspondait à mon désir et la symbolique du lieu était plus qu'un signe. Ma sœur Merav y croyait aussi beaucoup. Elle m’a offert toute son aide et son soutien. Pierre Besnainou m'encouragea et m'offrit également son soutien.Je reçus les bénédictions de grands rabbins tels que le rabbin Sitruk et le rabbin Shapira. Comme un signe du ciel, le premier don est arrivé le jour de l'anniversaire de Gabriel. Voilà comment le projet du Beith Sandler a vu le jour. Je dois surtout la réalisation de ce projet à chacun d ...

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