Éva Sandler, la foi chevillé au corps

Eva Sandler

Éva Sandler avance aujourd’hui car la Torah ordonne de « choisir la vie ». Très discrète, elle n’accepte de prendre la parole que pour mobiliser en faveur du Beith Sandler, ce centre d’étude ouvert à Jérusalem, où elle habite, en mémoire de Jonathan, Arié, Gabriel et Myriam Monsonégo. Si Éva Sandler refuse généralement de parler d'elle, c'est parce qu'elle craint toujours de dire des choses qui risqueraient d'être mal interprétées. Y compris lorsqu'elle répond «Baroukh Hachem», quand on lui demande comment elle va. « Des gens pensent que ma réponse signifie que tout va bien, alors qu'elle exprime simplement ma reconnaissance envers Dieu pour la force qu'il me donne et qui me permet d'être là ». Pour Éva Sandler, si la vie avance, cela ne signifie pas que la page a été tournée. Que l'on ne se leurre pas. Il s’agit d’une plaie qui fait partie d'elle et avec laquelle elle apprend, tous les jours encore, à vivre. Une douleur intériorisée, que les anniversaireset les commémorations ravivent à "Je suis la preuve vivante qu'Hachem envoie les forces avec les épreuves chaque fois."On se souvient tous de la lettre, bouleversante, qu'elle avait publiée quelques jours après l'assassinat de son mari Jonathan et de ses fils, Arié et Gabriel. « Je ne sais pas comment moi et les parents ainsi que la sœur de mon mari trouverons la consolation et la force de continuer, mais je sais que les voies de Dieu sont bonnes et qu’Il nous montrera le chemin. ...

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