Etats-Unis-Iran, la fin de l’apaisement

« L’Iran joue avec le feu. Ils ne comprennent pas combien le président Obama a été “gentil” avec eux. Pas moi ! ». Un tweet de Donald Trump vaut – parfois – mieux que de longs discours. Le test de missile balistique par l’Iran, le 29 janvier, a sonné le départ de ce qui s’apparente comme la première crise entre l’administration républicaine et le régime iranien, « le plus grand Etat soutenant le terrorisme au monde » selon James Mattis, le nouveau secrétaire d’Etat américain à la Défense.Washington a annoncé, le 3 février, de nouvelles sanctions contre treize personnes et douze entités accusés de soutenir le programme de missiles iranien. Ces cibles ayant été identifiées dès l’an dernier par l’administration Obama, la rupture ici se veut d’abord une affaire de mots. « A partir d’aujourd’hui, nous mettons officiellement l’Iran en garde » a averti le Conseiller à la Sécurité nationale, le « faucon » Michael Flynn.L’intronisation de Donald Trump à la présidence n’a pas altéré une tendance très nette apparue pendant sa campagne : la volonté d’accroître la pression sur l’Iran dans lequel il voit la principale menace pour les intérêts des Etats-Unis et de ses alliés au Moyen-Orient, Israël et l’Arabie Saoudite. Semblant hésiter sur la pertinence d’une remise en cause frontale d ...

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