« Et la perruque, on en fait quoi ? » A Marseille, les Juifs s’interrogent sur leur avenir

Après la tempête médiatique provoquée par les propos de Zvi Ammar quant aux risques liés au port de la kippa à Marseille, les Juifs marseillais s’interrogent. S’ils peuvent comprendre le souci sécuritaire qui a motivé le président du Consistoire local à parler ainsi, ils déplorent en revanche que celui-ci ait fait publiquement part de sa peur. « C’est faire plaisir à ceux qui nous cherchent des problèmes. Ils veulent nous mettre à genoux. Or, nous demander de retirer la kippa, c’est courber l’échine », regrette ainsi Alain, père de famille marseillais, habitant le quartier du Prado. Pour ce quadragénaire, le sujet n’aurait jamais dû être exprimé sur la place publique. « Quel intérêt ? s’interroge-t-il. Ceux qui portent la kippa n’attendent pas de consigne de qui que ce soit – si ce n’est peut-être de leur propre rabbin – pour le faire ou non ».Alain, comme d’autres Juifs marseillais pratiquants, dit ne pas avoir attendu les consignes formulées suite à l’agression commise la semaine dernière pour prendre conscience du danger. « C’est une question de bon sens. Porter une kippa, aujourd’hui à Marseille où dans n’importe quelle ...

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