Espionnage: la toile d’araignée iranienne au coeur de l’Europe

Qui est Assadollah Assadi ? C’est à l’une des pièces clés du dispositif de renseignement iranien en Europe qu’ont décidé de s’attaquer les autorités françaises, peut-être même sa poutre maîtresse. Le gel des avoirs  d’Assadollah Assadi, annoncé, le 2 octobre, dans un communiqué commun publié par les ministres de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de l’Economie, respectivement Gérard Collomb, Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire, sanctionne l’organisation d’un « acte d’une extrême gravité », finalement avorté, sur le territoire français. Il témoigne en creux de la volonté de plusieurs Etats européens de réagir à l’activisme des réseaux iraniens au cœur du Vieux Continent. Une menace comme une réminiscence de la vague terroriste fomentée par la jeune République islamique dans les années 1980-1990. Agé de 47 ans, Assadollah Assadi est officiellement diplomate iranien, numéro 3 de l’ambassade de la République islamique à Vienne depuis 2014. Une fonction stratégique tant la capitale viennoise constitue le centre névralgique des opérations d’espionnage iraniennes en Europe. Selon le blog spécialisé Intelli Time, Asaddi aurait succédé, après un passage en Afghanistan, à Mustafa Rudki, dépêché l’an dernier en Albanie comme directeur de l’un des services de renseignement iranien. Membre de l’agence de renseignements iraniens dénommée « ministère du Renseignement et de la sécurité » (MOIS) ou Vevak, il serait impliqué dans « l’observation intensive et le combat des groupes d’opposition à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran », selon le bureau du procureur fédéral allemand. Où se trouve-t-il actuellement ?Assadi a été interpellé le 2 juillet en Bavière, dans le Sud-Est de l’Allemagne, au terme d’une opération de police rondement menée. Protégé par son immunité diplomatique, l’espion iran ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page