Eran Riklis : « Le Mossad est fondé sur l’esprit israélien »

Actualité Juive : Pouvez-vous nous présenter « Le dossier Mona Lina » ?Eran Riklis : Deux femmes, l’une Naomi agent du Mossad, l’autre Mona libanaise collaboratrice avec le service de renseignement de l’État d’Israël, sont cachées dans un appartement à Hambourg parce que la Libanaise a été démasquée par le Hezbollah. Le Mossad a dû l’évacuer du Liban rapidement. Une chirurgie esthétique faciale a été nécessaire afin qu’elle obtienne une nouvelle identité. L’histoire est aussi un thriller psychologique, compte tenu de la cohabitation de ces deux personnages, qui vont être confrontés à des épreuves violentes bien que les supérieurs de Mona l’aient rassurée, la cache n’est pas aussi sécurisée qu’annoncée. Donc, on a d’un côté la relation entre ses deux femmes, de l’autre la tension due aux terroristes bien informés qui vont tout faire pour la récupérer. On est ainsi immergé dans la situation que connaît l’Europe en ce moment. Où tout peut arriver d’une minute à l’autre.A.J. : Pour préparer votre film, avez-vous pu avoir des renseignements sur la façon de travailler du Mossad ? E.R. : J’ai constaté deux réalités majeures. D’une part, c’est un service bien organisé et structuré, qui représente sans doute le meilleur des services d’espionnage au monde ; d’un autre côté, la chance joue un grand rôle même si ses agents sont très professionnels. En fait, le Mossad balance entre la confiance en soi - en Israël quelle que soit la situation on dit : « Tout ira bien ! » -, et l’improvisation permanente. Résultat : l ...

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