Epilogue du procès Azaria

Un tribunal qui, le 4 janvier, a reconnu le soldat coupable d’homicide pour avoir abattu, à Hébron, en mars, Abdel Fattah Al-Sharif, un Palestinien déjà blessé par des tirs de riposte après qu’il eut délibérément poignardé un soldat. La scène avait été filmée par un militant de l’ONG Betzelem et les images diffusées dans le monde entier avaient contraint l’état-major à porter cette affaire devant la Justice. S’est ensuivi un procès surmédiatisé de onze mois qui a divisé la classe politique et la société israélienne. D’un côté, ceux qui affirmaient que les valeurs éthiques de l’armée devaient être respectées, de l’autre ceux qui qualifiaient le soldat de héros. De nombreux politiciens s’étaient aussi rangés du côté du suspect. D’audience en audience, la défense a tenté de clamer la thèse de la légitime défense. Le terroriste pouvait dissimuler une ceinture d’explosifs ou encore s’emparer de son couteau. Mais la cour l’a rejetée et jugé qu’Azaria avait tiré sur le terroriste car, comme il l’a dit lui-même après son geste, il « méritait de mourir après avoir blessé un de mes amis ». Elle a aussi rappelé ...

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