Entre l’Iran et la Russie, une lune de miel ?

Après le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou et le président turc Recep Tayyip Erdogan, l’Iranien Hassan Rohani : Vladimir Poutine aura mis à profit le mois de mars pour recevoir sur ses terres trois acteurs cruciaux des arcs de crise au Moyen-Orient, réaffirmant en creux le caractère indispensable de l’action russe dans la région. Le président russe a reçu son homologue iranien, les 27 et 28 mars, leur première rencontre bilatérale depuis l’élection présidentielle de M. Rohani en Iran. Le calendrier ne doit rien au hasard. Si les deux hommes ont déjà eu l’occasion d’échanger lors de réunions internationales, cette rencontre intervenait à un moment décisif. D’abord, parce que la situation a basculé en Syrie en faveur de Bachar El Assad, grâce à l’appui militaire de Téhéran et Moscou. Ensuite, en raison de l’imminence d’un nouveau scrutin présidentiel en Iran, le 19 mai, au cours duquel Hassan Rohani aura à cœur d’afficher son bilan économique, une promesse sur laquelle il avait été élu il y a quatre ans en défendant les retombées sonnantes et trébuchantes d’un accord sur le nucléaire iranien, finalement conclu en 2015. La Russie fait figure, à ce titre, de partenaire économique préférentiel. « Nos Etats aspirent à faire tout leur possible pour renforcer les liens multiformes et mutuellement avantageux et ont pour objectif de donner un nouvel élan de partenariat stratégique à ...

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