Entre complotisme et soutien aux terroristes: l’école de nouveau sur le front
Véritable baromètre de la société, les écoles collèges et lycées ont intéressé la presse ces derniers jours au plus haut point. La raison ? Après l’unanimisme de ces derniers jours, des professeurs se sont plaints sur les réseaux sociaux de la difficulté à gérer l’après-attentat. Une sensation plane sur tous les témoignages : le vide, le silence, et l’échec de la transmission pour une partie de la population. Et comme la nature à horreur du vide, les discours islamistes radicaux, mais aussi complotistes s’épanouissent avec aisance dans les têtes les moins construites.Mohamed Kacimi, est un écrivain dramaturge. Il a l’habitude, parallèlement à son travail de se rendre auprès d’élèves pour leur parler de théâtre. Cette fois-ci il s'est rendu dans un lycée professionnel du Val-de-Marne pour parler de théâtre. Finalement, il n’a parlé que des attentats, comme il l'écrit dans les colonnes des Echos. « Vous allez rencontrer nos classes, explique le proviseur, ils sont très gentils, vous verrez, je crois qu'ils vont parler de ce qui s' ...