Enrico Macias : « Je prie pour ma famille, mes amis et pour mes ennemis »

Actualité Juive : Comment allez-vous, après votre chute ?Enrico Macias : Beaucoup mieux, même si je souffre encore. La rééducation fait des miracles et je sens que l’amplitude de mes mouvements revient. A.J.: Est-ce parce que vous le destinez à vos petits-enfants et que le lecteur le reçoit en partage ?E.M. : C’est une transmission, un testament moral. Je n’ai pas voulu écrire une autobiographie au sens strict, tournant autour de moi seul :  je témoigne des époques et des événements que j’ai partagés. A.J.: Aujourd'hui, des jeunes apprennent le malouf sans savoir qu’un juif -Cheikh Raymond- a été un immense artiste de langue arabe…E.M. : On disait à Tonton Raymond  qui fut très jeune nommé «Cheikh» : «Dommage que tu sois juif. Si tu étais musulman, on t’aurait adoré plus que Mahomet»… A.J. : On découvre dans ce livre des faces cachées d’Enrico. D’abord, un homme inquiet…E.M. : La nostalgie véhicule de la mélancolie. Et puis, dans notre histoire, nous avons aussi souffert de l’antisémitisme, surtout à Constantine. De mon père, j’ai hérité la musique et le feu qu’il mettait sur scène et de ma mère, l’inquiétude.A.J.: Homme de Paix, vous racontez avoir fait le coup de poing. Le premier jour du lycée en France…E.M. : Ah oui mais ça, c’était avec un garçon ...

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