Enrico Macias : « Je me remets en question tous les jours »

Actualité Juive: A plus de quatre-vingts ans vos dates de concerts jusqu’en 2021 sont déjà bloquées, en France comme à l’étranger…Quel regard portez-vous sur la question des retraites ? Enrico Macias : (rires) Même si j’ai largement dépassé l’âge de la retraite, je continue à travailler ! Je comprends toutefois toutes ces personnes qui, après avoir effectué un travail pénible tout au long leur vie, veulent partir à la retraite avec une bonne pension. Je trouve que toutes ces personnes qui ont trimé dur sont si mal payées que c’en est ridicule… A.J.: Lorsque vous montez sur scène et enregistrez des disques, avez-vous le sentiment de travailler ? E.M. : C’est une passion, une vocation, mais c’est du travail quand même. Voyager, répéter, composer des chansons…ce n’est pas non plus des vacances !A.J.: Aborde-t-on le travail avec la même discipline dès lors qu’on le poursuit au-delà de l’âge auquel on aurait pu l’arrêter ? E.M. : J’ai toujours la même rigueur. Je n’ai même jamais compté sur mon succès de la veille et je ne me suis jamais endormi sur mes lauriers. Je dirais même que je me remets en question tous les jours. A.J.: Avez-vous toujours le trac aujourd’hui ? E.M. : Bien sûr, mais le trac est quelque chose de difficile à expliquer. C’est quelque chose qui me transforme à l’approche d’un événement, d’un concert ou d’une émission télévisée. Petit à petit, je me mets dans la peau de celui que je vais être, sur scène ou sur un plateau. Chez moi, le trac est plutôt une forme d’impatience. Je l’ai toujours car même si, avec une carrière de cinquante-sept ans, j’ai l’habitude, je ne peux jamais savoir ...

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